Avec l’arrivée du froid, le premier réflexe est d’allumer le poêle à bois pour se chauffer. Cependant, bien qu’alimentés par la biomasse, ces appareils peuvent impacter significativement l’environnement. Pour cause : les poussières fines.
L’ampleur de cet impact ne dépend pas uniquement de la technologie ; une étude allemande a élaboré un guide d'utilisation des poêles à bois qui permet de réduire les émissions polluantes, nous vous partageons ses conclusions.
Comment réduire les émissions de particules fines lorsque j’utilise mon poêle à bois ?
L’étude menée par le Centre de promotion technologique pour les matières premières renouvelables à Straubing, en Bavière (TFZ - Technologie-und Förderzentrum für Nachwachsende Rohstoffe) révèle des comportements inadéquats quant à l’utilisation même des poêles.
Une équipe de scientifiques a évalué les effets de différentes options opérationnelles et souligné des erreurs réelles commises par les utilisateurs dans la pratique. Il existe de nombreuses possibilités d'erreurs dans l'utilisation des poêles pour le chauffage domestique : de l'utilisation de combustibles inadaptés (par exemple du bois trop humide ou des bûches trop longues) à de mauvaises méthodes d'allumage. L’absence de mode d’emploi clair pour l’utilisation des poêles à biomasse est la cause des maladresses des utilisateurs.
Publiés dans la revue AgriForEnergy, voici les résultats de cette étude et les 5 erreurs à éviter :
Air du brasier en permanence
L'un des premiers problèmes étudiés a été le maintien de l'alimentation en air de combustion primaire tout au long du cycle d'utilisation. Oublier de couper l'arrivée d'air dans le brasier, c'est commettre une grave erreur qui provoque une augmentation significative des émissions nocives. Par exemple, les émissions de carbone organique, responsables de la production de fumées polluantes, sont multipliées par 6 ; ceux des poussières augmentent par contre de 6,5 fois. De plus, le rendement est réduit du fait de l'augmentation de la température des gaz d'échappement.
Rechargement de bois retardé
La seconde erreur concerne le retard de rechargement du bois. Si le rechargement a lieu lorsque le lit de braises est très bas et à peine capable d'allumer le bois, la phase d'allumage est allongée. Par conséquent, une augmentation de la concentration de substances nocives formées dans cette phase d'allumage prolongée est obtenue. Un rechargement trop tardif du bois entraîne une multiplication par 5,2 des émissions de carbone organique et une multiplication par 4 des émissions de poussières.
Bois humide ou trop sec
Le bois excessivement humide est également un problème. Cela élimine la chaleur du processus de combustion due à la vaporisation de l'eau, augmentant la quantité de gaz d'échappement. Le bois de chauffage doit toujours avoir une teneur en eau comprise entre 12 et 20 %.
Le bois dont la teneur en eau est inférieure à 10 % est au contraire trop sec et provoque une combustion trop intense avec un manque partiel d'air. Des tests ont montré que l'utilisation de bois
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