Le prix de l'énergie qui a récemment explosé en raison notamment de l’instabilité géopolitique actuelle, a entraîné une hausse du coût des matières premières agricoles. Développer des alternatives énergétiques aux combustibles fossiles devient donc impératif. Dès octobre la baisse des températures laisse entrevoir, chez les consommateurs prévoyants, un vif intérêt pour les poêles et cheminées.
Une augmentation du prix du bois et des pellets est fortement probable d’ici le début de l’automne, il est donc recommandé de s’approvisionner assez rapidement. Dans ce contexte mouvant, nous souhaitons revenir sur le patrimoine agroforestier, désormais en devant de la scène.
L'Office fédéral de l'environnement OFEV a récemment souligné que les forêts couvrent environ un tiers de la surface nationale. Ces 50 dernières années elles se sont développées notamment dans les Alpes et au sud des Alpes. Ainsi, la forêt suisse gagne du terrain principalement en altitude, entre 1000 m et la limite de la végétation.
L'association suisse Energie-Bois a calculé qu'il serait aisé de doubler la quantité de bois de chauffage sans piller la forêt locale, ni limiter la récolte de bois de construction ou autres usages.
Durant les diverses conférences tenues lors de la récente manifestation "Progetto Fuoco" à Vérone, il a été souligné que 66 % des générateurs de chaleur du pays ont plus de dix ans, 19 % ont entre 5 et 10 ans et 5 % ont moins de 5 ans.
Pour réduire et résoudre le problème des particules fines, l’objectif du secteur de la biomasse forestière est précisément de réduire le nombre excessif de ces générateurs de chaleur obsolètes.
En effet, seuls des systèmes modernes et plus performants sont capables de réduire les émissions de poussières fines. Le virage technologique est une solution pour contribuer de manière incisive à réduire l'impact de la combustion domestique sur la qualité de l'air.
Parallèlement, il est indispensable de lancer une vaste action d'information et de sensibilisation ciblée pour les utilisateurs finaux, notamment ceux qui utilisent le bois de chauffage. Selon certaines études, un mauvais fonctionnement de l'appareil peut, en effet, entraîner une augmentation des émissions jusqu'à 10 fois par rapport à une utilisation optimale.
L'effet combiné du renouvellement du parc des générateurs de chaleur et un fonctionnement optimal de ce dernier, réduirait les émissions de particules fines de 70% en 10 ans, contribuant ainsi à améliorer notre impact sur le climat.
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